Dates
Du 5 avril au 8 juin
Le samedi à 23h
sauf le sam. 5 avril à 21h
Le dimanche à 19h
DURÉE
1h15
TARIFS
À partir de 20 €
Profitez de notre offre de lancement
30€ en 1ère catégorie*
+ 1 coupe de champagne
*valable jusqu’au 1er janv.
Tour de chant
SINISTRE
ET FESTIVE
Mais qui a pu avoir l’idée d’un tel pot-pourri ?
Le pianiste Julien Bienaimé, kidnappé par Jonathan Capdevielle, comédien et metteur en scène protéiforme, et Jean-Luc Verna, figure de l’Art contemporain et performer inclassable !
À la fois Sinistre et Festive, ils nous livrent un salmigondis de chansons, de textes et de perruques, qui pour certaines ont fait leur temps.
Dans le magnifique écrin du Théâtre de l’Atelier, on pourra entendre Francis Cabrel côtoyant Lady Gaga, Gabriel Fauré se frottant à Siouxsie and the Banshees, le tout saupoudré d’une pointe de Francis Poulenc.
Ni cabaret, ni drag show, le trio, accompagné de ses guests, partagera avec le public huit soirées marquées par l’inarticulé, le grotesque et l’émotion.
TARIFS
Cat. 1 : 35€
Cat. 2 : 27€
Cat. 3 : 20€
Tarif – 26ans : 10€ en cat. 2
Tarif Voisins (75018 et 75009) : 27€ en cat. 1
Tarif PMR : Des places sont réservées aux personnes à mobilité réduite. Pour bénéficier d’une place en cat. 1 au prix de la cat. 2 (ainsi que la personne qui vous accompagne), merci de contacter la billetterie au 01 46 06 49 24.
Tarif Groupe (+ 10 pers.) | CE : 27€ en cat. 1
DISTRIBUTION
Conception
Jonathan Capdevielle, Jean-Luc Verna
Avec Jonathan Capdevielle, Jean-Luc Verna, Julien Bienaimé
Production, diffusion, administration
Fabrik Cassiopée – Manon Crochemore, Mathilde Lalanne & Isabelle Morel
Photographie affiche © Renaud de Foville
Photographie plateau © Arthur Pequin
PRODUCTION
Production déléguée Association Poppydog
Coproduction T2G, centre dramatique national de Gennevilliers (FR)
AUTOUR DU SPECTACLE
Note d'intention
Sinistre et festive c’est d’abord la rencontre entre trois artistes, Jonathan Capdevielle, Jean-Luc Verna et Julien Bienaimé. Jonathan a fait ses armes dans le cadre du spectacle vivant, Jean-Luc dans celui de l’art contemporain et Julien à la radio quand il était aux commandes de l’émission «Classic Bazar» sur FIP, et en tant que professeur au conservatoire de musique. C’est donc la musique, et plus particulièrement la chanson, qui sont à l’initiative de ce projet, un tour de chant piano/voix. Deux personnages travestis et un pianiste, chacun inspiré par son histoire et son rapport à la musique dans sa diversité.
Sinistre (Jean-Luc Verna) rend, entre autres, hommage aux grands chanteurs et chanteuses pour la plupart disparus. Avec un timbre de voix chargé dans les graves, proche du Crooner, il flirte avec les aigus, et interprète avec émotion des titres de Barbara, Léo Ferré ou encore dans un style plus baroque, Purcell.
Festive (Jonathan Capdevielle) est sensible à la chanson pop française et internationale. Sa voix de ténor fait entendre des titres de Alexis HK, un mixe de Jacques Brel et Lady Gaga, et se frotte à du Gabriel Fauré.
L’univers musical des personnages provoque par endroit des étincelles, les esthétiques s’harmonisent, s’opposent. C’est légèrement clownesque, drôle, émouvant et poétique. Le duo interprète les chansons avec une sincérité qui par moment atteint une certaine grâce, porté par le doigté et les adaptations de Julien Bien Aimé au piano.
La dernière fois que Sinistre et Festive se sont retrouvées pour un duo c’était sur Idées noires de Bernard Lavilliers et Nicoletta. Chaque tour de chant est une nouvelle occasion d’expérimenter puisque c’est un répertoire qui évolue, qui s’enrichit au fur et à mesure des représentations.
La presse en parle
DISTRIBUTION
JONATHAN CAPDEVIELLE
Artiste
Jonathan Capdevielle est né en 1976 à Tarbes et vit à Paris.
Formé à l’École supérieure Nationale des arts de la marionnette, Jonathan Capdevielle est metteur en scène, acteur, marionnettiste, ventriloque, danseur, chanteur.
Il a participé à plusieurs créations, dont, entres autres : Personnage à réactiver, oeuvre de Pierre Joseph (1994), Performance, avec Claude Wampler (1999), Mickey la Torche, de Natacha de Pontcharra, traduction Taoufik Jebali, mise en scène Lotfi Achour, Tunis, (2000), Les Parieurs et Blonde Unfuckingbelievable Blond, mise en scène Marielle Pinsard (2002), Le Golem, mise en scène David Girondin Moab (2004), Le groupe St Augustin, Le Dispariteur, Monsieur Villovitch, Hamlet et Marseille Massacre (atelier de création radiophonique – France Culture), mise en scène d’Yves-Noël Genod (2004-2010), Bodies in the cellar, mise en scène de Vincent Thomasset (Mars 2013).
Collaborateur de Gisèle Vienne depuis ses premières mises en scènes, il est interprète au sein de presque toutes ses pièces entre 2000 et 2015 ; dans celles réalisées par Étienne Bideau Rey et Gisèle Vienne : Splendid’s de Jean Genet, Showroomdummies et Stéréotypie, et dans celles mises en scène par Gisèle Vienne I Apologize, Une belle enfant blonde / A young, beautiful blonde girl, Kindertotenlieder, Jerk, pièce radiophonique, Jerk, solo pour un marionnettiste, Éternelle idole, This is how you will disappear et The Ventriloquists Convention.
Jonathan Capdevielle travaille également en tant qu’interprète au cinéma, notamment avec Patric Chiha (Boys like us en 2014) et Safia Benahim (Le sang noir en 2018). En 2021, il tourne dans l’adaptation cinématographique de Jerk par Gisèle Vienne qui a été projeté dans de nombreux festivals. Il collabore régulièrement avec le réalisateur Sebastien Betbeder : dans Ulysse et Mona en 2018, Jusqu’à l’os en 2019 ; et Tout fout le camp en 2022.
Il crée en 2007 la performance-tour de chant Jonathan Covering au Festival Tanz im august à Berlin, point de départ de sa pièce Adishatz/Adieu, créée en janvier 2010 au festival C’est de la Danse Contemporaine du Centre de Développement Chorégraphique Toulouse / Midi Pyrénées.
Il répond ensuite à deux invitations. En novembre 2011, il présente Popydog, créé en collaboration avec Marlène Saldana au Centre National de la Danse – Pantin et en août 2012, sur une proposition du festival far° – festival des arts vivants de Nyon (Suisse), il propose Spring Rolle, un projet in situ avec Jean-Luc Verna et Marlène Saldana. Avec Saga (créé en février 2015 au Parvis Scène nationale de Tarbes), Jonathan Capdevielle ouvre un nouveau chapitre du récit autobiographique en travaillant sur des épisodes du Roman familial, avec ses personnages emblématiques et ses rebondissements. Une exploration des frontières entre fiction et réalité, entre présent et passé. En novembre 2017, il signe À nous deux maintenant, une adaptation du roman Un Crime de Georges Bernanos. En 2019, il propose Rémi, une pièce tout public à partir de 8 ans, adaptée du roman Sans famille d’Hector Malot. Ces deux projets sont créés au Quai, CDN d’Angers puis présentés notamment à Nanterre Amandiers CDN dans le cadre du Festival d’Automne à Paris.
En septembre 2021 il créé, Music All, cosignée avec Marco Berrettini et Jérôme Marin, présentée en Suisse notamment à l’Arsenic Lausanne puis en tournée en France, à commencer par le T2G CDN de Gennevilliers dans le cadre du Festival d’Automne à Paris.
Sa dernière pièce, une mise en scène de la pièce Caligula d’Albert Camus, a été créée en septembre 2023 au T2G CDN de Gennevilliers.
L’ensemble de ces projets est traversé par des thématiques communes qui évoluent au cours des créations. Notamment la construction de l’identité, les carnets intimes et la famille à travers la culture traditionnelle et la chanson populaire, l’imposture comme forme de pouvoir dévastateur, la confusion des genres et les détournements de l’ordre moral établi. Par ailleurs, en tant que metteur en scène et auteur de chacune de ses créations (oeuvre originale ou adaptation), Jonathan Capdevielle attache une grande importance à la diversité des matières narratives qui passe par l’adaptation d’oeuvres littéraires tout comme par l’écriture de plateau ou par l’improvisation. Le travail du son tient également une place importante dans son parcours. Cela se traduit par la sonorisation des voix et une diffusion spatialisée des sons et de la musique. Ainsi chaque projet s’inscrit dans une recherche et une écriture du son : le son pensé comme créateur d’espaces, de hors champs, de climats.
JEAN-LUC VERNA
Artiste
Né en 1966 à Nice.
Vit et travaille à Paris.
Jean-Luc Verna a bénéficié en 2016 d’une exposition monographique au MAC/VAL à Vitry-sur-Seine et plus récemment à la Fondation Salomon à Annecy. Ses dessins ont été exposés dans le cadre de la donation Guerlain au centre Pompidou à Paris ; ainsi qu’à l’occasion de l’exposition 1984-1999 La Décennie au Centre Pompidou Metz en 2014. Il a participé à de nombreuses expositions collectives (Centrale for Contemporary Art, Bruxelles, MuCEM, Marseille, Centre Pompidou, Paris, Forde, Genève, Villa Arson, Nice, Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, Mac/Val …). Ses oeuvres sont présentes dans de prestigieuses collections telles que celles du MoMA, NY, The Judith Rothschild Foundation, Flourtown, RAM Foundation, Amsterdam, Centre Pompidou, Musée d’art Moderne de la Ville de Paris, Mac/Val, Printemps de Septembre à Toulouse ainsi que de nombreux Fonds Régionaux d’Art Contemporains.
Une monographie de référence est disponible dans la collection Création contemporaine co-éditions Flammarion/CNAP ainsi qu’un catalogue édité par le MAC/VAL.
« Chez Verna, le dessin est une colonne vertébrale qui fait tenir debout tout le reste : la photographie, le cinéma, la musique, le tatouage, le masque, l’expression du visage, celle du regard. C’est dans le geste précisément élaboré du dessin qu’il a su trouver une forme complexe, qui relève d’un processus de replis de la mémoire et de surgissement du présent. Pour lui, le dessin est un enseignement, une formation continue dont il est à la fois le disciple et le maître. Car Verna est un pédagogue exemplaire, convaincu que l’académisme est une courroie de transmission inexplorée, une forme de subversion. Le dessin chez lui fait l’objet d’un travail de reports et de déplacements extrêmement sophistiqué : du papier, il passe d’abord au calque, puis à la photocopie, où il est agrandi et en quelque sorte dégradé. Cette photocopie est ensuite frottée au trichloréthylène pour être reportée sur le mur, sur de vieux papiers ou sur des tissus, avant d’être reprise à la pierre noire, au crayon de couleur et au fard à paupières, où s’ajoutent parfois des éléments d’ornementation, pierres noires, strass, plumes, guirlandes. » – Stéphanie Moisdon, Roches Noires
L’oeuvre de Jean-Luc Verna a la particularité de lier par diverses références l’histoire de l’art et celle de la musique rock (underground), il reprend et déplace, notamment des éléments de la culture savante et populaire et trace une histoire parallèle des mythologies contemporaines. Siouxsie Sioux, sa muse a changé sa vie le jour où il l’aperçu pour la première fois dans une émission d’Alain Maneval alors qu’il était encore adolescent. Une grande partie de ses oeuvres et notamment ses dessins font ainsi référence à cette fascination devenue source d’inspiration. Son corps est la colonne vertébrale de son oeuvre singulière qui renvoie à des phénomènes d’altérations (tatouages, piercing, maquillage) et qui actualise les questions de représentation et de reproduction.
Dans ses photographies, son corps prend des poses et incarne simultanément des figures issues de l’histoire de l’art classique et de la culture rock. Sur scène, l’artiste se transforme en star du rock avec son groupe I Apologize ou en danseur dans les chorégraphies de Gisèle Vienne. Il multiplie les métamorphoses, allant jusqu’à interpréter tous les rôles d’un film sous la caméra de Brice Dellsperger. Il défait ainsi les catégories et mêle les genres. Non sans humour il prête encore à confusion en donnant le même titre à toutes ses expositions personnelles depuis 1995 : « Vous n’êtes pas un peu beaucoup maquillé ? » – « Non. »
JULIEN BIENAIMÉ
Pianiste
Après des études de musique classique aux conservatoires de Nancy et Strasbourg pendant lesquelles il étudie le piano, la contrebasse, l’improvisation et la composition, il étudie l’ethnomusicologie à la Sorbonne et poursuit son exploration du jazz et des musiques actuelles et contemporaines, tout en multipliant les collaborations et expériences artistiques, aussi bien sur les scènes “Classique” et “Chanson” qu’au théâtre ou avec la danse. Mélomane avide et curieux, il devient l’un des programmateurs musicaux de la radio Fip entre 2008 et 2016. Sur cette même antenne, il crée, produit et anime l’émission “Fip Classic Bazar” de 2012 à 2016. Passionné de pédagogie, il enseigne dans diverses institutions musicales avant d’être nommé en 2010 professeur de Formation Musicale au sein des Conservatoires de Paris. Aujourd’hui, ses activités se partagent entre l’enseignement, les projets en tant que musicien et compositeur, et la production de concerts.
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