Dates
À partir du 23 janv.
Du jeudi au samedi à 19h
DURÉE
1h
TARIFS
À partir de 20 €
30 ans après sa disparition,
Le Théâtre de l’Atelier met à l’honneur Jean-Luc Lagarce avec 2 créations en alternance :
Il ne m’est jamais rien arrivé à 19h
Juste la fin du monde à 21h
Offre 2 spectacles
Réservez vos places pour les deux pièces et bénéficiez de 20% de réduction sur l’ensemble de votre réservation ! Une occasion unique de redécouvrir l’œuvre de ce grand dramaturge à travers deux mises en scène saisissantes.
Comment en profiter ?
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30 ans après sa disparition,
Le Théâtre de l’Atelier met à l’honneur Jean-Luc Lagarce avec
2 créations en alternance :
Il ne m’est jamais rien arrivé à 19h
Juste la fin du monde à 21h
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THÉÂTRE
IL NE M’EST JAMAIS RIEN ARRIVÉ
« J’ai toujours voulu faire quelque chose avec le Journal de Lagarce. La proposition de Johanny de me confier le beau rôle silencieux de Louis dans Juste la fin du monde, a été le déclencheur : tout ce que sa famille voudrait que Louis dise, et tout ce qu’il tait, je le dirai moi, au public, dans ce seul-en-scène ! »
Vincent Dedienne
Qui était réellement Jean-Luc Lagarce?Vincent Dedienne explore les carnets d’écriture de l’un des plus grands dramaturges du XXème siècle. Dans ce Journal, au fil des années, se dessine le portrait intime d’un jeune homme drôle et terrifiant.
C’est une vie solitaire et sentimentale entre Paris et Besançon dans les années 80. La vie d’un fou de théâtre, qui voit apparaître le Sida et mourir Coluche et Simone Signoret.
Une grande et une petite vie à la fois.
Découvrez la sélection de notre partenaire
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TARIFS
Cat. 1 : 38€
Cat. 2 : 28€
Cat. 3 : 20€
Tarif – 26ans : 10€ en cat. 2
Inscrit(e) au dispositif Pass Culture mis en place par les ministères de la Culture et de l’Éducation Nationale ? Vous pouvez également bénéficier d’un tarif à 10€ en cat.1 ou cat.2.
Tarif Voisins (75018 et 75009) : 32€ en cat. 1
Tarif PMR : Des places sont réservées aux personnes à mobilité réduite. Pour bénéficier d’une place en cat. 1 au prix de la cat. 2 (ainsi que la personne qui vous accompagne), merci de contacter la billetterie au 01 46 06 49 24.
Tarif Groupe (+ 10 pers.) | CE : 32€ en cat. 1
Tarif Scolaire : 15€ en cat. 1 ou cat. 2
Pour toute demande de réservation (CE, GROUPE, SCOLAIRES), contactez :
@ c.grillet@theatre-atelier.com
☎ 01 53 41 85 64
DISTRIBUTION
D’après Le Journal de Jean-Luc Lagarce
Le journal de Jean-Luc Lagarce est publié aux Éditions Les Solitaires Intempestifs
Mise en scène, scénographie et direction d’acteur Johanny Bert
Assistante à la mise en scène Lucie Grunstein
Adaptation et interprétation Vincent Dedienne
Dessinatrice au plateau Irène Vignaud
Photographie © Cédric Roulliat
PRODUCTION
Production Théâtre de l’Atelier
Coproduction Théâtre de Romette
PARTENARIAT
AUTOUR DU SPECTACLE
Note d'intention
J’adore les journaux d’écrivains, de Calaferte à Guibert en passant par ceux de Roland Barthes et de Jane Birkin, j’ai toujours, en parallèle de leurs oeuvres, aimer plonger dans la vie des écrivains, leur vie intime, celle qui s’écrit jour après jour, celle qui se dévoile et qui se camoufle tout à la fois, car l’on ne sait jamais si tout est vrai dans les journaux. Comme dans les romans.
Michel Foucault, découvrant les écrits de son ami Hervé Guibert disait « Hervé, il ne lui arrive que des choses fausses ».
Je caresse depuis longtemps le désir de faire quelque chose au théâtre d’après les Journaux de Jean-Luc Lagarce. La proposition de Johanny Bert de monter Juste la fin du Monde, et de me confier le beau rôle de Louis, le fils taiseux, a été le déclencheur : tout ce que sa famille attend qu’il dise, qu’il dise enfin (c’est-à-dire « voilà qui je suis ») et tout ce que Louis ne leur dira pas, je l’imagine et je le dirai au public, dans ce seul en scène tiré des Journaux.
« Il ne m’est jamais rien arrivé…. juste la fin du Monde ». Voilà ce que Jean-Luc pourrait « hurler une bonne fois (…) seul dans la nuit, à égale distance du ciel et de la Terre.
Vincent Dedienne
La presse en parle
DISTRIBUTION
JEAN-LUC LAGARCE
Auteur
Jean-Luc Lagarce est né le 14 février 1957 à Héricourt (Haute-Saône) ; il passe son enfance à Valentigney (Doubs) où ses parents sont ouvriers aux usines Peugeot-cycles. En 1975, pour suivre des études de philosophie, il vient à Besançon où parallèlement il est élève au conservatoire de région d’art dramatique. Il fonde en 1977 avec d’autres élèves une compagnie théâtrale amateur, le « Théâtre de la Roulotte » (en hommage à Jean Vilar), dans laquelle il assume le rôle de metteur en scène montant Beckett, Goldoni, mais aussi ses premiers textes.
En 1979, sa pièce Carthage, encore est diffusée par France Culture dans le « nouveau répertoire dramatique » dirigé par Lucien Attoun qui régulièrement enregistrera ses textes.
En 1980, il obtient sa maîtrise de philosophie en rédigeant Théâtre et Pouvoir en Occident. Suite à sa rencontre avec Jacques Fornier, le Théâtre de la Roulotte devient en 1981 une compagnie professionnelle où Jean-Luc Lagarce réalisera 20 mises en scène en alternant créations d’auteurs classiques, adaptations de textes non théâtraux et mises en scène de ses propres textes.
En 1982, Voyage de Madame Knipper vers la Prusse Orientale est mis en scène par Jean- Claude Fall au Petit Odéon programmé par la Comédie-Française (son premier texte à être monté par un metteur en scène extérieur à sa compagnie et à être publié sous forme de tapuscrit par Théâtre Ouvert). Jean-Luc Lagarce verra seulement quatre de ses textes montés par d’autres metteurs en scène – après 1990, aucun ne le sera –, mais il ne se sentira pas un auteur « malheureux », il est un auteur reconnu et ses pièces sont accessibles, lues, voire mises en espace ou publiées.
C’est en 1988 qu’il apprend sa séropositivité, mais les thèmes de la maladie et de la disparition sont déjà présents dans son oeuvre, notamment dans Vagues Souvenirs de l’année de la peste (1982) et il refusera toujours l’étiquette « d’auteur du sida », affirmant à l’instar de Patrice Chéreau que ce n’est pas un sujet.
En 1990, il réside six mois à Berlin grâce à une bourse d’écriture (Villa Médicis hors les murs, Prix Léonard de Vinci) ; c’est là qu’il écrit Juste la fin du monde, le premier de ses textes à être refusé par tous les comités de lecture. Il arrête d’écrire pendant deux ans, se consacrant à la mise en scène, écrivant des adaptations et répondant à des commandes (cf. Comment j’écris in Du luxe et de l’impuissance). Non entendu, il reprendra intégralement Juste la fin du monde dans son dernier texte, Le Pays lointain en y ajoutant la famille choisie. Il décède en septembre 1995 au cours des répétitions de Lulu.
Si son oeuvre littéraire est essentiellement composée de 25 pièces de théâtre, il a aussi écrit 3 récits (L’Apprentissage, Le Bain, Le Voyage à La Haye), 1 livret d’opéra (Quichotte), 1 scénario pour le cinéma (Retour à l’automne), quelques articles et éditoriaux (publiés sous le titre Du luxe et de l’impuissance) et a tenu durant toute sa vie de théâtre un journal composé de 23 cahiers. Depuis son décès, de nombreuses mises en scène de ses textes ont été réalisées et certaines ont connu un large succès public et critique. En France, il est l’auteur contemporain le plus joué. Il est traduit dans de nombreux pays et ses dernières pièces le sont dans une quinzaine de langues. Son oeuvre est étudiée dans les universités et les lycées notamment Juste la fin du monde qui a été au programme de l’option théâtre du baccalauréat puis de l’agrégation et récemment au baccalauréat de français en première.
JOHANNY BERT
Metteur en scène
Metteur en scène, comédien, plasticien, c’est au fur et à mesure de ses rencontres et des créations que Johanny construit un langage théâtral personnel hybride et singulier.
Metteur en scène autodidacte, il décide à 30 ans de creuser le travail sur la direction d’acteurs et d’actrices en postulant à une formation d’un an au Conservatoire National Supérieur de Paris puis participe régulièrement à des laboratoires sur ce lien si important avec les acteurs. Encore récemment, en Août 2023, avec Joël Pommerat durant deux semaines intenses.
Chacune des créations de Johanny Bert nait d’une nécessité intime, d’un désir artistique et c’est en équipe qu’il bâtit un dispositif qui se réinvente à chaque spectacle en fonction de la dramaturgie, du propos créant des formes toujours nouvelles. Ses projets naissent souvent de commandes d’écritures ou de textes d’auteurs.trices contemporains.nes notamment Marion Aubert pour Les Orphelines pour le CDN de Vire (2010), Stéphane Jaubertie pour De Passage (2014) en coproduction avec les Tréteaux de France, Magali Mougel Elle pas princesse, Lui pas héros (2016) en coproduction avec le Théâtre Sartrouville Yvelines CDN, puis Frissons en 2020, Waste de Guillaume Poix au Théâtre Poche de Genève (2016), Catherine Verlaguet, Gwendoline Soublin, Arnaud Cathrine, Thomas Gornet pour la création de Une épopée (2020) mais aussi pour d’autres créations avec Emmanuel Darley, Philippe Dorin, Fabrice Melquiot, Sabine Revillet, Pauline Sales.
En 2021, il reçoit une commande du festival d’Avignon et de la SACD dans le cadre du programme « Vive le Sujet ! » Il créé une performance entre l’art contemporain et le théâtre avec le musicien Thomas Quinart : Làoùtesyeuxseposent.
Engagé dans un travail de territoire, sa compagnie est implantée à Clermont- Ferrand (région Auvergne-Rhône-Alpes). Ses derniers projets, un cycle de créations nommé AMOUR(S) avec HEN cabaret insolent (2019) créé au Festival d’Avignon et toujours en tournée nationale et internationale.
Le Processus, un texte de Catherine Verlaguet (toujours en tournée à ce jour), La (nouvelle) ronde, texte de Yann Verburgh créé au Théâtre de La Croix Rousse à Lyon puis au Théâtre de la Ville (les Abbesses) et en tournée.
Enfin, en décembre 2022 il a été invité à créer son premier opéra La Flûte enchantée de Mozart à l’Opéra national du Rhin.
Sa compagnie est associée au Théâtre de La Croix Rousse à Lyon, au Théâtre 71, scène nationale de Malakoff ainsi qu’au Sémaphore, scène conventionnée de Cébazat. Il prépare un nouveau projet : Fucking Eternity écrit à plusieurs autrices et auteurs, création au Théâtre de La Croix Rousse et au Théâtre de la Ville en octobre 2024.
VINCENT DEDIENNE
Comédien, auteur, metteur en scène et humoriste
Il débute sa formation à l’École nationale supérieure d’art dramatique de la Comédie de Saint-Étienne.
Depuis 2009, il travaille au théâtre, dans différentes pièces du répertoire classique et contemporain notamment : Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène de Jean-Claude Berutti, (2009), Comédie de Saint-Étienne, tournée ; Le roi s’amuse de Victor Hugo, mise en scène de François Rancillac, (2010), Théâtre de l’Aquarium ; Mais tous les ciels sont beaux d‘Hervé Guibert, mise en scène de lui-même et Sarah Seignobosc, (2012), Saint-Étienne, Lyon ; Super heureux de Silke Hassler, mise en scène de Jean-Claude Berutti, (2013) Théâtre Les Déchargeurs ; Je marche dans la nuit sur un chemin mauvais d’Ahmed Madani, mise en scène de l’auteur, (2014), Théâtre de la Tempête ; Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, mise en scène de Catherine Hiegel (2018), Théâtre de la Porte Saint-Martin ; Callisto et Arcas d’Ovide mise en scène de Guillaume Vincent (2018),Théâtre des Bouffes du Nord ; Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche de Hervé Blutsch, mise en scène de Laurent Fréchuret (2018), Théâtre du Rond-Point et en tournée ; La Carpe et le Lapin, un cadavre exquis de Catherine Frot et lui-même (2020), Théâtre de la Porte Saint-Martin ; Un chapeau de paille d’Italie d’Eugène Labiche, mise en scène Alain Françon (2023), Théâtre de la Porte Saint-Martin.
En 2011, il entame l’écriture de son spectacle S’il se passe quelque chose…, en collaboration avec Juliette Chaigneau et Mélanie Le Moine. François Rollin en signe la mise en scène avec Juliette Chaigneau. Le spectacle a été présenté avec succès de 2014-2018 en tournée dans toute la France et à Paris au Petit Hébertot, au Café de la danse, au Théâtre de l’Atelier, au Trianon et aux Folies Bergères.
En septembre 2014, il est choisi par Canal+ pour succéder à Stéphane De Groodt dans l’émission de Maïtena Biraben, « Le Supplément », où il décrit « La bio interdite » des invités politiques. Il est également présent sur France Inter pour une chronique hebdomadaire (le mercredi à 6 h 55) dans la matinale. À partir de la rentrée 2015, il officie tous les jeudis dans « Le 7/9 » de France Inter à 8 h 55.
En septembre 2016, il rejoint Yann Barthès et son équipe dans l’émission « Quotidien » sur TMC.
En 2018, il intègre la bande des « Grosses Têtes », animée par Laurent Ruquier sur RTL.
En 2021, il revient au Seul en scène avec Un soir de Gala, qu’il a joué au Théâtre des Bouffes du Nord, Théâtre Marigny, Théâtre du Chatelet, à L’Olympia et en tournée dans toute la France. Il jouera les dernières irrévocables aux Bouffes du Nord du 17 au 31 décembre 2024.
En 2017, il reçoit le Molière de l’humour pour son spectacle S’il se passe quelque chose.
En 2022, les Molières lui décernent pour la 2ème fois, le Molière de l’humour pour Un soir de gala.
En 2024, Vincent Dedienne remporte le Molière du meilleur comédien dans un spectacle de Théâtre privé pour Un chapeau de paille d’Italie.
Au cinéma, il a travaillé récemment avec : Marie-Castille Mention-Schaar La Fête des mères, (2018) et A Good Man (2020) ; Benoît Delépine et Gustave Kervern Effacer l’historique (2020) ; Noémie Saglio Parents d’élèves (2020) : Jean-Christophe Meurisse, Oranges sanguines (2021) ; Nafsika Guerry-Karamaounas I Love Greece (2022) : Rudy Milstein Je ne suis pas un héros (2023) ; Jean-Christophe Meurisse, Les Pistolets en plastique (2024) ; Noémie Saglio, Natacha, presque hôtesse de l’air (2025).
Il a été fait Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2020.
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